Les Français achètent en moyenne 9,5 kg de textiles et chaussures par an, et pourtant, ils n’ont «rien à se mettre». De nombreuses sirènes poussent au crime à la dépense : les hauls omniprésents sur les plateformes sociales, le renouvellement frénétique des collections proposées par la fast fashion (+ de 7200 produits mis en ligne chaque jour sur Shein !) nous invitent à croire que nous n’avons pas assez… voire que nous ne sommes pas assez, tout court. Au-delà de créer des biais cognitifs, cette course effrénée au style s’accompagne d’un poids écologique certain, y compris lorsqu’on se tourne vers la seconde main. Et si la solution était de shopper dans sa propre penderie, une possibilité facilitée par Cloz, la pépite qui digitalise notre garde-robe ?
Dans un monde où l’immédiateté est renforcée par nos habitudes acquises sur les réseaux sociaux, et où le «scrolling» incessant nous pousse à rechercher constamment de la nouveauté, il faut apprendre à consommer différemment.
Une première piste serait d’investir davantage dans des pièces durables, afin de constituer les basiques de notre dressing. C’est effectivement une solution judicieuse pour les faire perdurer dans le temps et privilégier la qualité au détriment de la quantité. Or, dans un monde où tout va vite, très vite, ne sommes-nous pas perpétuellement poussés à valoriser la gratification instantanée au détriment de la durabilité ?
Une seconde piste serait de redonner vie à nos vêtements et leur conférer une signification plus profonde. Que ce soit en retrouvant du plaisir à les porter à nouveau grâce à des associations plus audacieuses, ou bien, s’ils ne nous correspondent plus, à travers le don - amical, familial ou encore la seconde main, chaque vêtement a une histoire unique à raconter. Définir l’être et se positionner en tant qu’individu, c’est aussi envisager des moyens de prolonger la vie de nos vêtements en les transmettant à notre entourage ou en les offrant à des associations, leur donnant ainsi une nouvelle vie et une nouvelle histoire.
Une troisième piste serait d’apprendre à mieux se connaître, pour consommer moins mais mieux. Ce qui revient à valoriser l’être plutôt que l’avoir. Les réseaux sociaux, bien que source d'inspiration, peuvent finir par nous éloigner de notre identité en nous incitant à adopter des styles qui ne nous correspondent pas. En choisissant des pièces qui reflètent notre personnalité plutôt que des tendances éphémères dictées par les réseaux sociaux, nous faisons preuve d’originalité, d’individualité et de militantisme en mettant en avant qui nous sommes plutôt que ce que nous possédons.
Une mouvance qui s’inscrit par ailleurs dans le nouvel élan de ‘désinfluence’ qui inonde peu à peu le réseau social TikTok, pourtant temple de la recommandation et de l’immédiateté.
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